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 Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot

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Message#Sujet: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeMer 5 Déc - 23:17

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Lancelot ne savait pas trop qui avait fait le plan de table, mais ce n’était pas vraiment une flèche. Quoique, cette personne ne pouvait pas connaître les affinités de chacun. Mais bon, cela n’enlevait rien au fait que Lancelot n’était pas le plus ravi des hommes à l’idée de passer toute la soirée assis à côté d’Urien de Gorre. Oh, certes, il ne détestait pas le chevalier, ce serait un peu trop extrême, et Lancelot ne mettait aucune ardeur à haïr qui que ce soit, il préférait dépenser cette énergie en des causes plus nobles, et utiles, comme la quête du Graal par exemple, qui était dans tous les cœurs des chevaliers, du moins, c’est ce que Lancelot espérait. Mais son propre cœur était troublé par la simple présence la reine. Quoique, même le fait de penser à elle emplissait son cœur et son esprit de tout une palette d’émotions différentes qu’il avait de plus en plus de mal à réfréner.

Depuis le début de la soirée, Lancelot n’avait pu se retenir de lui jeter quelques regards en direction de leur souveraine. Il veillait à ce qu’aucun d’eux ne soit trop appuyé ou inconvenable. Même si ces regards étaient loin d’être innocents, il ne voulait pas que qui que ce soit d’autre s’en aperçoive. Mais ce n’était pas le sujet pour l’heure. Mieux valait qu’il reporte son attention sur une autre personne que la reine, dans tous les cas, il était bien mal à l’aise avec ses propres pensées lorsqu’elles concernaient la reine, car il savait pertinemment qu’il ne devrait pas les avoir à l’esprit. Surtout en prenant en compte son admiration et sa sympathie qu’il ressentait vis-à-vis d’Arthur. Bien que ces derniers temps, le sentiment de culpabilité et d’indignité avaient rejoints le reste.

Non, non… Lancelot préférait encore s’intéresser à Urien. Bien que préférer était peut-être exagéré ici, mais il fallait bien qu’il s’occupe l’esprit avec autre chose que Guenièvre ou Arthur, ne serait-ce que le temps d’un banquet. Il était donc assis à côté du Chevalier. Qui n’était pas celui avec qui il s’entendait le mieux, mais ce n’était pas le pire non plus. Il y avait plusieurs choses que Lancelot n’appréciait pas chez l’homme d’un âge plutôt avancé à ce jour. Déjà, son allégeance un peu bancale à leur roi Arthur, de l’avis de Lancelot. Il n’était pas certain des motivations d’Urien et de son implication au sein de cette Table Ronde. Et cela le gênait, il n’arrivait pas à lui faire confiance.

De son côté, il savait qu’Urien ne l’appréciait pas beaucoup plus, pour des motifs qui étaient les siens. Il n’en prenait pas ombrage que l’on ne le porte pas dans son cœur. Il n’irait pas en faire une maladie, et cela ne l’empêcherait pas de dormir non plus. Mais Lancelot n’était pas de nature querelleuse et il ne comptait pas non plus créer l’esclandre avec Urien. Il savait se montrer un temps soit peu civilisé, et cordial. Lady Viviane avait veillé à ce que son éducation soit parfaite après tout, il devait s’en montrer digne et reconnaissant.

« Seigneur Urien, la soirée est-elle à votre guise ? L’on vous a privé de la compagnie de votre épouse et de votre fils, cela ne vous chagrine pas trop ? »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeLun 11 Fév - 14:50

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Les banquets c’était quand même quelque chose que Urien avait l’habitude, il en avait fait encore et encore depuis qu’il était gosse. En même temps, c’était normal, au vu de sa situation. Le chevalier était quand même un membre de la haute société, c’était le genre de chose dont il avait l’habitude. Cela dit, ce n’était pas pour autant que le chevalier avait réellement de raison de les adorer. C’était quelque chose qu’il faisait, des banquets auxquels il participait parce qu’il n’avait pas le choix, mais il n’y prenait pas non plus tant de plaisir non plus. Il ne les détestait pas plus que ça non plus, cela dit, c’était juste qu’il avait un rôle à tenir et il tenait son rôle. En tant que chevalier de la table ronde c’était quand même important qu’il soit présent quand il y avait des banquets organisés par la couronne, parce qu’il était un proche du roi Arthur, qu’il y avait tout à fait sa place. Mais c’était aussi quelque chose d’important dans le sens où il était l’héritier du royaume de Gorre.

L’avantage, c’était qu’ils mangeaient et buvaient relativement bien dans ce genre de soirée. Cela dit, Urien aurait bien aimé être installé auprès de personne qu’il appréciait plus. Il se trouvait proche de Lancelot du Lac et même si on ne pouvait pas non plus dire qu’il le haïssait, on ne pouvait clairement pas dire qu’il le portait dans son cœur et le chevalier avait bien conscience que le bras droit de Arthur ne le portait pas plus dans son cœur non plus. C’était comme ça, en soit ça n’allait rien changer à l’existence de Urien, bien au contraire. Il n’en avait que faire de ce que cet homme pensait, simplement parce qu’il avait dû mettre un peu trop de temps avant d’accepter la souveraineté de Arthur Pendragon. Mais il avait fini par l’accepter et Urien osait croire qu’il était quand même l’un des fidèles de Arthur Pendragon, contre toute attente. Alors que son épouse et son cousin n’avaient rien pour apprécier cet homme d’ailleurs.

Au final, Lancelot brisa le silence qui s’était installé entre eux depuis le début du banquet, ce qui n’était pas si mal que cela puisqu’ils allaient pouvoir quand même un peu voir le temps passer plus rapidement. Puisqu’ils étaient à côté tous les deux, autant qu’ils discutent.

« Cela ne me pose aucun souci. » Répondit-il honnêtement quand l’homme lui demanda si le fait d’être privé de la compagnie de son épouse et de son fils le dérangeait. Son épouse, clairement pas, il la voyait même sans doute plus qu’il ne le faudrait. Son fils, il en était fier bien sûr, mais il n’avait pas forcément besoin de sa présence. « Cette soirée est parfaite, comme toujours, nous pouvons compter sur Arthur pour savoir recevoir tout le monde. » Et il le pensait en plus. « Et vous alors ? La soirée vous plait-elle ? »

Lancelot n’était pas vraiment le genre de personne qu’on imaginait apprécier de stagner, tant il était un chevalier aventureux.
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeLun 4 Mar - 10:42

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Peut-être que c’était parce que Lancelot avait eu une éducation particulière qu’il appréciait si peu tout ce qui ressemblait aux banquets. Après tout, il avait été élevé par la dame du lac, loin des bourgeoisies, des banquets, de la noblesse et de la royauté. Pourtant, Lancelot était bien de sang royal, par ses parents. Hélas, le chevalier n’en sait encore rien, puisque ce secret, seul dame Viviane le sait, et la magicienne n’est pas du tout encline à le lui révéler pour le moment. Mais cela n’enlevait rien au fait que Lancelot n’était pas du tout accoutumé à tout cela. Il n’était pas non plus mal à l’aise mais, il aurait préféré être ailleurs, être dehors, profitant de la soirée, du ciel étoilé, de la lune… Cela pouvait paraître un peu idiot aux yeux de certains, mais Lancelot appréciait le calme, la solitude, la nature… Il avait gardé les préceptes inculqués par sa mère adoptive après tout. Et il n’en était pas peu fier, parce qu’il savait que sa mère était puissante, respectée et admirable. Et il était fier d’être son fils. Qui ne le serait pas ?

Mais au moins, lors de ces réceptions, il pouvait voir Guenièvre. Tantôt c’était une bonne chose, tantôt une mauvaise. Son cœur était à la fois plus apaisé et plus affolé quand elle était dans la même pièce que lui. Son regard était sans cesse attiré vers elle, mais il savait pourtant qu’il ne devait pas céder à la tentation. Ne serait-ce que de la regarder. La regarder, c’était déjà la désirer. Et c’était plus que répressible, ne serait-ce que pour Guenièvre, et pour Arthur évidemment. Lancelot ne voulait trahir son roi, sous aucun prétexte. Et il avait déjà du mal à vivre avec l’idée qu’aimer sa femme était déjà une trahison. Mais malgré toutes les fois où il avait tenté de réprimer ses sentiments envers la reine, il n’avait jamais réussi. C’était beaucoup trop dur et il ne pouvait vraiment pas s’y résoudre, voilà tout. Il l’aimait donc en secret, parce qu’il n’avait pas d’autre choix que celui-là.

Mais il n’était pas question de Guenièvre pour le moment, mais d’Urien. Camarade forcé par le placement des gens, ils se retrouvaient à côté l’un de l’autre. Et si Lancelot ne l’appréciait pas particulièrement, il avait tout de même brisé le silence, afin d’avoir un peu d’occupation durant cette interminable soirée.

« Cela ne me pose aucun souci. »

Lancelot n’allait pas le contredire ou douter de cela. Il n’avait ni femme ni enfant, alors il n’en savait rien. Il lui faisait confiance pour cela. Et puis dans tous les cas, ce n’était pas vraiment ses affaires.

« Cette soirée est parfaite, comme toujours, nous pouvons compter sur Arthur pour savoir recevoir tout le monde. Et vous alors ? La soirée vous plait-elle ? »

Oui, la soirée était parfaite, au point de vue de l’organisation. Et puis, otout le monde semblait s’amuser. C’était tout de même une bien bonne chose, le roi devait être content de sa soirée. Du moins, Lancelot l’espérait, mais il n’y avait pas de raison. Le souverain avait besoin de se détendre un peu, sinon, cela pouvait être dangereux pour sa santé et son bien être.

« En effet, notre roi a toujours su recevoir ses invités. La soirée m’est sympathique, bien que je ne sois guère bien friand de tout cela. Trop de monde, trop de bruit… mais bon, ce n’est pas non plus une torture bien entendu, et tant que cela plaît au roi et à la reine, c’est le principal. »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeMar 21 Mai - 15:15

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Iln'y avait pas grand chose à redire sur cette soirée, très clairement. En même temps, il y avait rarement quelque chose à dire concernant les réceptions des souverains de Camelot, ils savaient parfaitement recevoir. Bon, ce n'était peut-être pas aussi bien rodé lors des débuts de Arthur Pendragon, mais depuis l'homme avait réussi sans souci à trouver son rythme. Bref ils passaient une bonne soirée et Urien jugeait que personne ne devait avoir quelque chose à redire à la situation, quand bien même il connaissait une ou deux personnes capables de critiquer cette soirée, simplement parce qu'elle avait été organisée par Arthur lui même.

Lancelot du Lac semblait apprécier également le festin, ce qui en soit était une bonne chose. Bon, en même temps, le chevalier n'aurait pas apprécié la soirée, ça n'aurait sans doute pas changé grand chose, même si l'homme était très proche de Arthur. En tout cas, ce dernier ne manqua pas quand même d’émettre quelque réserve, en affirmant qu'il n'avait jamais été très emballé par ce genre de soirée, parce qu'il y avait trop de monde, trop de bruit. Forcément, Lancelot n'avait pas eu l'occasion d'être élevé dans la haute société, où ce genre de banquet et de festin avaient lieu quand même régulièrement, et il fallait quand même s'y rendre pour faire bonne impression. Urien avait connu ça dans son enfance, son fils avait connu ça également, maintenant ils continuaient évidemment. C'était la moindres des choses, c'était... normale. Mais forcément, Lancelot avait eu une vie différente que beaucoup d'autres chevaliers. L'homme précisa tout de même que ce n'était pas une torture, encore heureux, et que tant que les souverains étaient satisfaits, c'était le principal.

"Il me semble que le roi et la reine sont satisfaits en effet." Est-ce que c'était réellement le cas ? En vérité, Urien ne pouvait pas le savoir - surtout vis-à-vis de la reine, dont il ignorait quelques détails, contrairement à son voisin de table justement -, mais c'était une impression qu'il avait vraiment. En même temps, ce banquet n'avait aucune raison d'avoir la moindre zone d'ombre. Ils se trouvaient là dans le but de célébrer quelque chose, c'était donc une bonne chose. "A force, vous allez vous habituer à ce genre de soirée." Ajouta-t-il, quand bien même on ne lui demandait évidemment pas son avis.

Cela dit, c'était ce qu'il pensait, qu'à force Lancelot du Lac allait s'y habituer et peut-être plus apprécier ces soirées. Même s'il ne les détestait pas, il ne sautait pas non plus de joie visiblement. Et Urien se disait qu'au final, avec un peu de temps, il allait peut-être les apprécier.
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeVen 12 Juil - 19:35

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il est vrai que si on demandait son avis à Lancelot, le chevalier aurait choisi d’être à un autre endroit qu’ici. Quand bien même, cela lui permettait de pouvoir observer la reine, enfin discrètement, il ne s’agissait pas de la fixer durant plusieurs minutes, ce genre d’ambiance ne lui seyait pas vraiment. Il était là par devoir, pas par envie. Parce que son roi attendait sa présence, et Lancelot n’était pas du genre à échapper aux ordres de son roi. Enfin ordres… c’était une façon de parler, mais il se doutait qu’Arthur l’aurait peut-être un peu mal pris si Lancelot avait choisi de ne pas venir et d’échapper à cette soirée.

Enfin bref, quoiqu’il en soit, Lancelot était bel et bien là, et il ne pouvait s’y soustraire. Ce n’est pas pour autant qu’il s’évertuait à montrer qu’il n’était pas dans son élément. Il restait totalement neutre, et ne se faisait pas remarquer, comme d’habitude. Et puis, cela était une occasion pour parler un peu plus avec Urien de Gorre. Cet homme n’était pas son ami, mais il n’était pas non plus son ennemi. Ils entretenaient une relation cordiale, rien de plus. Pourtant, ils avaient le même but, étant donné qu’ils faisaient tous les deux partis des chevaliers de la table ronde. Lancelot n’était pas un homme très social, mais il n’était pas farouche non plus. Il était tout à fait ouvert et disponible pour une discussion, surtout si cela pouvait faire passer le temps le plus vite possible. Dans tous les cas, il s’arrangerait pour quitter le banquet dès qu’il en aurait l’occasion, et quand son départ ne serait pas vu comme un manque de politesse ou un affront.

"Il me semble que le roi et la reine sont satisfaits en effet."

En effet, c’était l’impression qu’ils donnaient. En tout cas, ils étaient tous les deux souriants, et se lançaient des regards amoureux… Le spectacle n’était pas forcément agréable pour Lancelot, mais c’était ainsi, il devait faire avec. Guenièvre aimait Arthur, elle était son épouse. Lancelot ne pouvait pas, et ne devait pas s’immiscer entre le couple royal. Il devait rester à sa place, c’était le mieux qu’il puisse faire.

"A force, vous allez vous habituer à ce genre de soirée."

Lancelot ne savait pas si c’était une question d’habitude. Il aurait plus dit que c’était une question de caractère. Le chevalier préférait le calme et la solitude à ce genre de choses. Mais bon, il était certain qu’il assisterait encre à beaucoup d’autres banquets. Mais bon, ce n’était pas non plus une torture pour lui d’être ici. Le plus dur, c’était d’avoir la reine à la fois si proche et si loin de lui.

« Certainement. Sinon, tout se passe comme vous le voulez à Gorre ? »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeJeu 24 Oct - 14:56

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Urien se disait qu’à force, Lancelot allait finir par s’habituer à ce genre de chose. Les banquets, les repas de ce genre, ce n’était pas forcément une tasse de thé, mais en même temps c’était quelque chose que le seigneur de Gorre avait eu l’occasion de vivre depuis sa tendre enfance. En même temps, quand on était l’héritier de terres, ce genre de chose faisait parti du quotidien. Il y avait beaucoup trop de chose, mais c’était une part du « travail ». Cela dit, faire la fête, boire et manger à foison en plus ou moins bonnes compagnies, on faisait pire quand même. On ne prenait pas spécialement de risque à se trouver dans un endroit comme ici, contrairement au fait de se retrouver sur un champ de bataille. Et c’était tout aussi important par moment, parce que mine de rien les relations politiques n’étaient pas à prendre à la légère. Oh, ce n’était pas comme si ça allait changer grand-chose, le roi restait le roi et puisqu’il avait été choisi par des décisions divines il n’y avait aucune raison que ça change. Mais même si le bien être du royaume comptait pour Urien, celui de Gorre comptait encore plus. Si ces terres étaient attachés au royaume de Arthur, ça n’enlevait pas le fait qu’elles étaient quand même sous la direction de Urien et après lui c’était son fils qui allait prendre les rênes.

Mais pour l’heure, on ne pouvait pas réellement dire que Urien allait pouvoir se concentrer sur ses relations en étant placé au côté de Lancelot du Lac. Parce que l’homme n’était pas attaché à grand-chose, en fait on pouvait même dire qu’il n’était attaché à rien. Matériellement parlant évidemment, Urien savait bien que le chevalier était attaché au roi, au royaume en général et aux valeurs des chevaliers. Mais il n’avait pas de famille, il n’avait pas de terre, pas de possession réellement propre donc.

« Les choses se passent bien oui. » Répondit-il quand Lancelot le questionna vis-à-vis de l’état de ses terres. Si les choses ne se passaient pas bien à Gorre, cela dit, il n’était pas certain que Urien en parle franchement avec Lancelot. L’homme n’avait rien contre son homologue, mais on ne pouvait pas non plus dire qu’ils étaient les meilleurs amis du monde. Il ne pensait pas qu’il prendrait la peine de se confier sur ce genre de chose. « La guerre contre les saxons a encore laissé ses marques, mais on se remet tranquillement. Nous ne sommes pas les plus à plaindre. » Des terres du royaume de Logres, il était évident que Gorre s’en sortait quand même très bien. Mais ça c’était aussi parce qu’il s’était donné du mal, qu’il n’avait pas ménagé ses efforts pour faire en sorte que Gorre s’en sorte bien.
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeDim 22 Déc - 20:42

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Lancelot avait été élevé dans un environnement calme et paisible. Il n’y avait ni fête, ni banquet chez la dame du lac, juste le silence. Les choses auraient sûrement été différentes, si Lancelot était restée avec sa mère biologique, mais il ne pourrait jamais le savoir. Tout comme il ignorait tout de ses parents biologiques, et des circonstances de sa rencontre avec la fée Viviane. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle l’avait élevée, et qu’elle était sa mère. Quoiqu’il en soit, même s’il faisait un effort pour le roi, et qu’il n’avait pas pour habitude de se retrouver dans ce genre de contexte, encore que, depuis qu’il était chevalier c’était assez fréquent, ce n’était pas non plus une corvée pour lui. Il n’était pas un gros amateur d’alcool, et se gaver de mets n’était pas non plus quelque chose qui lui tenait à cœur, mais discuter avec ses compagnons était quelque chose qui lui seyait plus. Ce n’était pas vraiment un souci pour lui. Il n’était pas le plus à l’aise, mais il n’était pas non plus au bord de l’asphyxie, il devrait s’en sortir indemne. Parler avec Urien était un moyen comme un autre de faire passer le temps. S’il n’irait pas jusqu’à dire qu’il était son ami, au moins, il était un camarade avec qui la discussion était possible.

En soit, le plus dur était probablement d’être si proche de la reine. Si proche mais si loin, il lui suffisait simplement de tourner la tête pour pouvoir l’observer autant qu’il le voudrait, mais ce n’était pas raisonnable. Il n’avait aucune envie que quiconque ne remarque ses œillades un peu trop appuyées qu’il posait sur la reine de Camelot. Même si on pourrait difficilement le blâmer, tant elle resplendissait. Elle illuminait la salle à sa seule présence, même Arthur semblait épanoui grâce à elle. Mais Lancelot devait se focaliser sur autre chose, et Urien s’était retrouvé être son substitut.

« Les choses se passent bien oui. La guerre contre les saxons a encore laissé ses marques, mais on se remet tranquillement. Nous ne sommes pas les plus à plaindre. »

Lancelot était content d’entendre que tout se passait bien pour Urien. Malheureusement, les saxons avaient affaibli pas mal de nations du royaume, mais Lancelot savait qu’Arthur faisait son possible pour aider ceux qui en avaient le plus pâti. Les saxons étaient loin de faire de la dentelle, et tant qu’ils pouvaient faire des dégâts, qu’ils soient humains ou matériels, il ne se gênaient d’aucune façon, ce qui était très problématique. Mais avec de la persévérance, ils réussiraient un jour à mettre un terme à cette guerre, c’était plus que souhaitable.

« Je suis ravi de l’entendre. Les saxons ont marqué de leur passage de nombreux territoires, c’est malheureux, mais il faut savoir se montrer solidaire pour pouvoir se remettre debout. Et je ne doute pas que le royaume de Gorre peut se réjouir de vous avoir à sa tête, seigneur Urien. »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeLun 20 Avr - 13:06

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Urien avait de la chance – il en avait bien conscience – que Gorre ait suffisamment de ressource pour s’en sortir, malgré le passage des saxons. Ces derniers semblaient partis et le chevalier espérait quand même que ça allait être pour un bon moment, qu’ils n’allaient pas revenir trop rapidement à l’assaut dans le but de reprendre la guerre. Mais en attendant, tout le royaume devait se remettre de cette guerre. Gorre s’en sortait bien, mais en même temps Urien ne laissait rien au hasard non plus. Il se donnait énormément de mal pour que ses terres soient les plus prospères possibles. Sa position l’aidait peut-être un peu, mais en même temps il n’était pas le seul seigneur de terre à avoir des relations. Forcément, il était le beau-frère du roi, mais Urien n’usait jamais de ce lien à des fins personnelles. Son statut de chevalier était bien plus intéressant en prime, quand on avait connaissance des relations quelques peu difficiles entre son épouse et son frère. Mais ça, ce n’était pas une information que tout le monde avait, tant Morgane faisait en sorte de cacher son jeu. Un jeu qu’elle ne pouvait pas cependant lui cacher, même si elle avait plus d’un secret envers lui.

Lancelot du lac lui affirma qu’il était ravi d’entendre que Gorre se portait bien. Urien ne savait pas si le chevalier était sincère ou non, cela dit cet homme lui donnait le sentiment de réellement se préoccuper des autres (contrairement à lui-même d’ailleurs). Il avait cette même… naïveté que le chevalier voyait chez le souverain de Camelot et qui lui avait fait croire à une époque que Arthur ne pouvait pas endosser la couronne, avant de se résigner aux choix des Dieux.

« Gorre a de la chance de m’avoir en effet. »
Dit-il, sans aucune forme de modestie. En même temps, la modestie était une « qualité » pour les faibles aux yeux de Urien. L’homme faisait en sorte que ses terres se portent bien, il se donnait corps et âme pour Gorre et ne jurait que pour les intérêts de sa famille et de ses terres. Des terres qu’il allait léguer à son fils ensuite, et il voulait lui léguer un endroit digne de ce nom qu’il pourra embellir de son côté. « Et je sais déjà que ma relève sera digne. » Dit-il simplement, en faisant référence à Yvain.

L’homme ne passait pas son temps à complimenter son fils, il avait conscience que parfois il ne manquait pas de se montrer dur avec ce dernier. Mais en même temps ce n’était pas contre lui, c’était juste dans le but de l’endurcir, pour qu’il soit suffisamment fort le jour où il devra prendre sa place. Parce qu’il allait bel et bien devoir prendre sa place à un moment ou à un autre.
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeDim 28 Juin - 3:15

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Lancelot savait bien que la flatterie était une arme puissante, et qu’il n’était jamais mal d’en user quelque peu, surtout en présence d’hommes de pouvoir. Mais en cet instant, ce n’était pas du tout ce qu’il faisait. Il pensait sincèrement qu’Urien était un bon dirigeant pour Gorre. Il ne pouvait pas affirmer avoir analyser finement le contexte du territoire, mais il n’avait rien entendu qui pourrait lui faire penser le contraire en tout cas. Alors il pensait pouvoir affirmer qu’Urien était un bon souverain et que Gorre avait de la chance de pouvoir compter sur lui. Cela ferait sans doute plaisir au chevalier, ou bien ce dernier n’en aurait rien à faire de son avis. Après tout, Lancelot n’était pas quelqu’un de puissant. Ignorant tout de ses origines royales, il n’était qu’un chevalier de la table ronde parmi tant d’autres. Sa réputation était déjà faite, et il avait une place privilégiée auprès du roi, mais il n’avait aucun pouvoir. Mais bon, ce n’était pas le plus important. Il avait dit ce qu’il avait à dire, c’était tout, Urien le prendrait comme il le voudrait.

Il ne pourrait pas en dire de même de son épouse. Lancelot n’avait absolument aucune confiance en Morgane, et il plaignait cet homme d’y être marié, mais personne n’y pouvait rien, il devait faire avec. Lancelot n’avait aucun grief contre Urien. Il n’était pas son meilleur ami, mais il n’était pas son ennemi non plus. Il entretenait des rapports totalement cordiaux avec l’homme, et cela lui convenait aisément. Discuter avec lui n’était pas la chose la plus exaltante qui soit, mais il était tout de même dans une posture plutôt agréable. Et puis, au moins cela l’empêchait de penser trop à la reine, ou de porter un peu trop son regard sur sa personne.

« Gorre a de la chance de m’avoir en effet. Et je sais déjà que ma relève sera digne. »

Ce n’était pas la modestie qui l’étouffait, mais il ne faisait qu’admettre une évidence dans tous les cas. Quoique concernant Yvain, Lancelot pouvait aisément se ranger de son avis également. Yvain était un jeune chevalier qu’il appréciait, et il reconnaissait des qualités certaines chez ce garçon. Pas qu’en tant que chevalier, mais en tant qu’homme aussi. Urien pouvait vraiment être fier de son fils. Lancelot ne savait pas si à l’heure actuelle, Yvain ferait un bon souverain pour Gorre, mais son père pensait que c’était le cas, alors Lancelot se rangeait encore une fois de son avis.

« En effet, vous pouvez être fier de votre fils. Il est encore jeune, et pourtant il fait preuve d’une détermination et d’une noblesse qui sont à noter. Il accomplira probablement de grandes choses. »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeVen 9 Oct - 22:27

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Urien n’était pas vraiment le premier à prendre la peine de féliciter Yvain. Cependant, le seigneur de Gorre ne voyait pas vraiment l’intérêt de passer son temps à féliciter son fils, pour ce qu’il faisait, alors que ce qu’il faisait, l’homme considérait qu’il en était tout simplement normal. Il se devait d’être « parfait » dans ses actes, d’être un grand chevalier et surtout un grand héritier. Il ne faisait donc au final que ce qu’il avait à faire et clairement, Urien n’avait pas l’intention de passer son temps à féliciter son fils. Ce qui n’enlevait pas le fait qu’il puisse quand même être fier de lui.

Urien se contenta simplement de hocher de la tête quand Lancelot lui affirma qu’il pouvait être fier de son fils. C’était la moindre des choses en effet. L’homme n’aurait de toute façon pas supporté que son fils ne soit pas à la hauteur. Alors, forcément, Yvain avait encore beaucoup de chose à apprendre, il avait encore du chemin à faire, mais il était sur la bonne voie quand même. Lancelot semblait en tout cas de son avis et en soit, ce n’était pas rien de se dire que Lancelot du Lac, un des meilleurs chevaliers de la table ronde puisse considérer que Yvain avait de la valeur. Même si Urien n’avait pas besoin de son avis quand même, c’était agréable. Cependant, le seigneur de Gorre ne put s’empêcher de le reprendre quand même quand il termina.

« Il en a déjà accomplis beaucoup. » Répondit-il, quand Lancelot affirma que son fils allait accomplir de grandes choses. Alors, bien sûr, Yvain avait encore beaucoup d’occasion de faire preuve de chevalerie et en un sens, Urien devait bien avouer qu’il aimerait bien que son fils soit celui qui trouverait la sainte relique (parce que ce n’était pas lui qui la cherchait), mais en même temps… il avait quand même accomplit de grandes choses. « C’est la moindre des choses quand on est une personne comme lui. Je n’en attendais pas moins de lui.  Je n’aurais en aucun cas accepté la moindre déception de sa part. »

Bon, l’homme était parfois déçu de son fils bien sûr, c’était déjà arrivé plus d’une fois. Mais au moins, il savait se relever. Et clairement, il n’accepterait rien d’autre de sa part, parce qu’en tant que fils, il se devait d’être à sa hauteur.
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeLun 14 Déc - 11:27

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Lancelot n’essayait pas de brosser Urien dans le sens du poil, ou quoique ce soit de cet ordre. Il était sincère, Yvain était un garçon très fier, et il estimait que ses parents pouvaient être fiers de lui, et de ce qu’il accomplissait chaque jour. Il avait un comportement irréprochable, faisait tout pour servir le roi du mieux possible, et était un excellent chevalier. Lancelot n’avait pas d’aptitude particulière à juger cela, mais il le faisait tout de même. Et puis, il se disait qu’il était toujours bien pour des parents que d’autres vous rapporte un avis positif sur votre progéniture.

Ce n’était qu’une déduction, évidemment. Lancelot n’était pas père, et vu comme les choses se présentaient, il n’aurait sans doute jamais d’enfant. Se marier et avoir des enfants n’était pas un projet contre lequel il était contre, seulement, la femme qu’il envisageait dans ce projet n’était pas disponible, et ne le serait jamais. Alors il se résolvait à la solitude, ça ne le rendait pas malheureux pour autant, il s’était fait une raison. Quoiqu’il en soit, pour en revenir à Yvain, c’était un jeune homme que Lancelot appréciait, et estimait, alors il n’avait aucun mal à en dire du bien auprès des autres, et notamment son père.

« Il en a déjà accomplis beaucoup. »

Lancelot n’allait pas contredire l’homme face à lui. Certaines des victoires d’Yvain étaient déjà bien connues, et par son jeune âge et sa fougue, il saurait en remporter d’autres, Lancelot ne se faisait aucun souci à ce sujet. Ce qui était de bon augure, c’était qu’Urien en était au moins conscient. Lancelot estimait qu’il avait de quoi être fier de son fils, et qu’il en soit conscient était une très bonne chose, à son avis. Il était important d’être encouragé, et soutenu par ses proches.

« C’est la moindre des choses quand on est une personne comme lui. Je n’en attendais pas moins de lui. Je n’aurais en aucun cas accepté la moindre déception de sa part. »

Lancelot était quelque peu surpris par le discours d’Urien, qui lui semblait bien dur. Mais bon, il est vrai qu’Urien était roi de Gorre, son fils en était le prince, il était donc normal qu’il attende certaines choses de lui, mais Yvain avait toujours montré sa bonne volonté, et son succès, il n’y avait donc pas d’inquiétude à avoir à ce sujet. Mais Lancelot se verrait bien mal commenter quoique ce soit. Tout ce qui touchait à la paternité, à la royauté et à la succession lui étaient bien étranger, étant donné qu’il ignorait toujours être le fils héritier du roi Ban.

« Naturellement, le jour viendra où vous pourrez sereinement le laisser prendre votre relève sur vos terres. »

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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeDim 6 Juin - 10:41

Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Urien avait conscience qu’il pouvait sembler dur avec son fils, mais c’était pour la bonne cause. Il fallait qu’il soit à la hauteur de son rang, de ce qui l’attendait dans le futur. Urien devait avoir l’assurance que son fils ait les épaules pour diriger les terres de Gorre, pour les maintenir à flot, comme il le faisait après son père. Yvain allait avoir de grandes responsabilités sur les épaules, il fallait que ces épaules soient capables de résister à tout ce qu’il allait devoir gérer. Alors, sans doute qu’il se montrait parfois un peu dur avec lui, mais c’était dans le seul but de s’assurer qu’il soit vraiment le digne héritier qu’il se devait d’être.

Visiblement, Lancelot avait une grande confiance dans les capacités de son fils à prendre sa place un jour, puisqu’il affirma qu’il pourra un jour laisser sereinement les reines de son royaume à son fils. Urien n’était pas du genre à juste se fier aux jugements d’une autre personne dans ce genre de situation, il tenait à gérer lui-même et il devait voir par lui-même comment les choses allaient se passer. Il ne pouvait pas juste se fier aux regards d’une autre personne, même si c’était aussi important de prendre l’avis des autres personnes.

« Il le faudra bien de toute façon. » Dit-il, encore une fois en se montrant peut-être un peu dur avec son fils. « C’est son devoir de toute façon, une responsabilité qui se trouve sur ses épaules et qu’il faudra qu’il assume correctement. »

En étant son fils, il avait ces responsabilités sur ses épaules, il n’avait pas le choix. Et c’était normal que Urien se montre un peu dur avec lui dans le but de le préparer à ce qu’il allait devoir faire à son départ, parce qu’il était évident que le seigneur de Gorre n’était pas éternel et qu’il allait falloir qu’il prenne la relève.

« Je sais que vous avez d’autres priorités. Mais vous n’avez jamais envisagé de vous marier et d’avoir vos héritiers ? »
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Message#Sujet: Re: Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot   Au banquet du bonheur bien peu sont conviés | Urien & Lancelot I_icon_minitimeMar 23 Nov - 10:26

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Lancelot n’avait pas d’enfant, mais il estimait qu’Yvain était le genre d’enfant dont on pouvait être fier. Il pouvait se tromper, après tout, ce n’était pas du tout son domaine mais tout de même. Il voyait mal ce que l’on pouvait reprocher à Yvain, si ce n’est un manque de confiance en soi. Un seigneur, un dirigeant, devait se montrer confiant en toute circonstance, pour ainsi donner confiance à son peuple, et se faire respecter. Mais Yvain était encore jeune, et Urien assez en forme pour diriger, alors le plus jeune avait le temps d’apprendre, et de combler ses lacunes.

« Il le faudra bien de toute façon. C’est son devoir de toute façon, une responsabilité qui se trouve sur ses épaules et qu’il faudra qu’il assume correctement. »

Eh bien, Urien n’était pas vraiment très compatissant, et prévenant en ce qui concernait son fils. La jeunesse d’Yvain n’avait pas dû être de tout repos, parce qu’on ne pouvait pas dire qu’il avait écopé d’une mère très attentionnée non plus. C’était d’ailleurs étrange de se dire que ces deux-là étaient les parents d’un garçon comme Yvain. Il ne leur ressemblait pas vraiment, mais ce n’était pas une tare pour autant. Urien et Morgane de Gorre n’étaient pas des personnes parfaites. Personne ne l’était après tout. Mais inutile de s’en mêler, ça ne le concernait pas après tout.

« Je sais que vous avez d’autres priorités. Mais vous n’avez jamais envisagé de vous marier et d’avoir vos héritiers ? »

Evidemment, Lancelot aurait aimé avoir une famille. L’ennui, c’est qu’il n’avait d’yeux que pour la reine, et n’était pas sûr d’être capable de désirer une autre femme. Et étant donné qu’il ne pouvait pas l’avoir, eh bien il restait seul. Sa vie était tout de même bien remplie, avec ses fonctions de chevalier. Et puis, à quoi bon prendre une épouse si c’était pour penser à une autre femme ? Il n’avait pas envie de se montrer malhonnête envers une femme.

« Je n’ai pas de terres, ou de titre à léguer, donc ce n’est pas dérangeant que je n’ai pas d’héritier. Je suppose que je n’ai jamais eu d’envie assez forte jusqu’à ce jour, je me consacre à servir le roi et cela me convient. Cela viendra peut-être un jour. »

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