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 Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred

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Message#Sujet: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeSam 9 Mai - 11:13

Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Mordred prenait son mal en patience, mais la patience n’était pas son amie. Il y avait des jours où il était plus difficile de faire semblant, de jouer le gentil petit écuyer. Même si en soit, il perdait rarement son impertinence, même en présence des autres chevaliers, enfin, cela dépendait desquels. Il y en avait (comme Gabet) avec lesquels il se montrait particulièrement répondant. Mais pour les autres, il tâchait d’être respectueux, même si dans son esprit, c’était à eux de lui témoigner leur respect. Il était leur futur roi, même si personne n’en avait encore conscience.

Et en parlant de roi, le peu de fois où Mordred avait été en sa présence avait été une rude épreuve pour lui. Il détestait cet homme. Non il le haïssait, mais il s’efforçait pourtant d’être dans son rôle. Il était toujours poli, respectueux, et un brin admiratif quand il s’adressait à lui. Il voulait réussir à gagner un semblant de sympathie de sa part, par pour se rapprocher de son géniteur, mais pour réussir à avoir un peu de sa confiance. Ce qui serait bénéfique pour la suite du plan.

Le jeune écuyer savait que sa mère attendait de lui qu’il ne fasse aucune erreur, il tentait donc de faire au mieux, mais ce n’était pas si simple. Et cela l’était encore moins quand sa mère n’était pas là. Voilà plusieurs semaines qu’il ne l’avait pas vue. Elle était retournée à Gorre, et elle n’était pas revenue encore. Il pourrait se rendre là-bas, mais il n’avait aucune raison officielle de le faire, et il avait des choses à faire ici… elle lui manquait, vraiment. Mais il ne pouvait palier à ce manque qu’en tentant de la rendre la plus fière possible.

Sa mère absente et ses besognes de la journée accomplies, Mordred prenait une pause dans les jardins royaux. Il n’y avait pas grand monde, voire personne, et les quelques visages qu’il avait croisés n’avaient pas fait long feu. Tant mieux, s’il pouvait ne pas être importuné, il ne s’en porterait pas plus mal. Pourtant, le bruit d’un froissement de robe lui fit retourner plus loin, et il aperçut… la reine. Il ne manquait plus que celle-là. Il n’avait pas grand-chose contre elle, mis à part qu’elle était la femme de son père, et donc sa belle-mère. Mordred était sensible à sa beauté comme tous les hommes (même s’il considérait qu’il n’y avait pas plus belle femme que sa mère évidemment) mais c’est tout ce qu’elle inspirait chez lui. Il se leva néanmoins et s’inclina quand elle fut à sa hauteur, comme l’exigeait le protocole.

« Bien le bonjour, ma reine. »

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeDim 10 Mai - 0:30

Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère

Jamais, dans les premiers temps de leur union, où tout avait été parfaitement idyllique, où elle avait eu le sentiment que rien ne pourrait les blesser ni les atteindre, elle ne se serait imaginée que la situation prendrait le tour qui était sien, à présent. Chaque fois que Guenièvre se retrouvait seule en compagnie de son époux, elle n'éprouvait plus qu'une immense inquiétude, celle d'être découverte, et une culpabilité plus vive encore. Elle estimait et aimait toujours l'homme qui avait fait d'elle sa reine, mais le temps avait passé, ses sentiments à elle s'étaient émoussés, et elle avait été incapable de lutter contre la passion vive que Lancelot lui inspirait.

Elle avait cessé de lutter contre cette passion, et à présent, elle était partagée entre le bonheur intense d'aimer le chevalier de la table ronde, et d'être aimée de lui en retour, et la douleur, celle de mentir, celle de trahir, celle de tromper. Une douleur qui n'était rien en comparaison de celle que le roi ressentirait s'il devait apprendre l'entière vérité. Mais cela ne devait pas arriver, surtout pas. Ce serait terrible d'être une reine déchue, moins terrible néanmoins que le sort qui serait sans doute réservé à Lancelot, que la souffrance qui serait celle du monarque. En s'engageant sur une voie égoïste, Guenièvre prenait le risque de semer la souffrance autour d'elle, et elle avait bien du mal à feindre l'indifférence, à faire comme si sa vie était encore complètement la même. Comme si tout n'avait pas changé, tout à coup, invariablement et pour de bon. Pour toujours, même.

La reine était parvenue à grappiller quelques instants de solitude, au profit d'une promenade dans les jardins du château. Même lorsqu'il n'était question que de se promener ou de méditer, elle s'entourait généralement de ses dames de compagnie, mais elle était parvenue, en la circonstance, à... leur fausser compagnie, justement (un comble). Elle en profitait donc pour faire quelques pas en solitaire et s'aérer un esprit qui restait malgré tout agité de trop nombreuses pensées douloureuses, quand elle entendit une voix s'adresser à elle, lui présenter ses hommages. Elle adressa un fin sourire au concerné, qu'il ne lui semblait pas connaître. Ou bien l'avait-elle entraperçu, sans pour autant avoir prêté grande intention à lui. Pourtant, quelque chose, dans son visage, lui était étrangement familier.


"Bonjour"
, le salua-t-elle. "Vous m'excuserez, il ne me semble pas connaître votre nom."

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeMer 29 Juil - 12:06

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Mordred n’avait pas pris l’initiative de rencontrer la reine. Elle avait beau être sa belle-mère, elle ne représentait pas grand-chose à ses yeux. Et en plus de cela, elle ne prenait aucun rôle dans son plan. Ou en tout cas, sa mère ne lui en avait pas parlé, alors il ne lui prêtait que peu d’attention. Leur rencontre était donc totalement fortuite, mais il se disait que peut-être, il pourrait en tirer quelque chose. Après tout, s’attirer la sympathie de la reine pourrait peut-être l’aider à avoir ce qu’il voulait plus rapidement. Si le roi se reportait à son jugement, ce pourrait être un plus. Il serait donc bon de creuser un peu là-dessus.

Il ne connaissait pas Guenièvre, mais il avait entendu d’elle que des éloges. Fondés ou non, il n’en savait rien, il le saurait bien assez tôt. Peut-être le traiterait-elle avec suffisance, si c’était le cas, il saurait à quoi s’en tenir. Cela ne lui coûtait rien d’essayer en tout cas. Mais il avait plutôt l’impression que Guenièvre était une femme douce et compréhensive. Etait-ce une façade ou bien sa véritable personnalité, difficile à dire. Mais quand on savait de quoi était capable le roi Arthur, grand roi adoré de son peuple, il était normal d’agir avec méfiance. Elle était peut-être faite du même bois que lui, ou bien elle était une victime de cet homme, attachée à une apparence, plutôt qu’à la réalité.

De prime abord, Mordred n’était pas intéressé par la reine, mais cela pourrait changer. En fonction de ce qu’il allait découvrir. Finalement, elle allait peut-être lui servir. Mais pour le moment, il était simplement en phase d’observation. Ce n’était pas comme s’il allait pouvoir agir tout de suite dans tous les cas. Et puis, elle n’aurait peut-être pas de temps à lui accorder. Elle était la reine après tout.

"Bonjour. Vous m'excuserez, il ne me semble pas connaître votre nom."

Evidemment, c’était la première fois qu’ils se voyaient, tous les deux. Il n’y avait donc absolument aucune raison pour qu’elle connaisse son nom. Mais qu’elle n’ait aucune crainte. Dans peu de temps, ce nom la hanterait, puisque ce sera celui qui l’aura rendue veuve. Mordred n’avait rien contre cette femme, mais il est certain qu’elle allait souffrir elle aussi, de la finalité. Un dommage collatéral en somme, mais puisque Arthur y était très attaché, elle était son ennemie.

« Je m’appelle Mordred. Vous êtes toute excusée majesté, je ne suis qu’un simple écuyer. Il n’y a donc là aucune raison pour que vous me connaissiez. »

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeDim 16 Aoû - 21:09

Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère

Ce jeune homme s'appelait donc Mordred et, en effet, la reine n'avait jamais entendu son nom, et elle comprit mieux pour quelles raisons quand son interlocuteur ajouta qu'il n'était jamais qu'un simple écuyer. Guenièvre devrait peut-être prétendre à une plus grande attention au petit peuple, d'autant plus que son époux avait fondé toute sa politique sur une relation de proximité, justement, avec ceux qui n'appartenaient pas à la noblesse. Il restait néanmoins vrai que Guenièvre évoluait en vase clos, et même s'il lui arrivait régulièrement de nouveaux visages, très peu la marquaient en définitive... Celui de ce jeune écuyer, donc, lui avait échappé jusqu'alors. Plus maintenant, pas maintenant qu'il avait son attention, du moins le temps d'une brève conversation. Pourquoi ressentait-elle malgré tout ce léger sentiment de familiarité en sa compagnie ? Elle était bien incapable de se l'expliquer, et pourtant c'était bel et bien une évidence.

"Et bien c'est à présent chose faite"
, répondit Guenièvre. "Enchantée, Mordred."

Ce n'était pas parce qu'elle découvrait que son interlocuteur était d'un moindre rang social (son accoutrement l'en avait déjà informée par ailleurs) qu'elle devait tout à coup le rejeter. Elle avait recherché un peu d'apaisement et de solitude, pour mettre de côté ses préoccupations bien trop nombreuses, mais elle pouvait très bien oublier la solitude et accepter une compagnie inattendue. Du moment qu'elle parvenait à la tirer de ses pensées les plus désagréables, c'était ce qui importait.

"Dites-moi, de quel chevalier êtes-vous l'écuyer ? Cela vous semblera sans doute étrange, mais j'ai le sentiment que vous m'êtes familier."


C'était peut-être une chose qu'elle devait garder pour elle, mais cette question était au fond bien innocente. C'était ainsi, elle s'interrogeait simplement. S'il était l'écuyer d'un chevalier habitué d'Arthur et de la table ronde, cela justifierait cette impression surprenante... qu'elle ne comprenait pas ne pas tant être le sentiment de le connaître lui que de reconnaître quelqu'un d'autre à travers lui. Les traits de son époux, sans aucun doute. Ceux de sa belle-soeur, peut-être, même si la conjugaison des deux était définitivement bien trop absurde pour que l'idée fasse ne serait-ce qu'effleurer l'esprit de la reine.
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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeDim 18 Oct - 21:35

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Mordred se montrait totalement correct avec la reine, adoptant l’attitude qu’il fallait dans cette situation, pourtant, il méprisait cette femme, comme il méprisait Arthur. Même si évidemment, il avait moins de ressentiment pour elle qu’il n’en avait pour son géniteur. C’était tout de même jouissif, de se dire qu’elle avait devant elle le fruit de l’adultère de son époux sans qu’elle ne soi au courant. Si elle l’apprenait, cela la détruirait probablement, mais ce ne serait pas dans son intérêt de le lui dire, d’autant qu’elle ne le croirait probablement pas. Néanmoins, il pouvait tenter de s’attirer sa sympathie, comme il l’avait fait avec Arthur. Cela pourrait toujours lui servir, même s’il ne savait pas de quelle manière pour le moment.

"Et bien c'est à présent chose faite. Enchantée, Mordred."

Mordred afficha un petit sourire, et s’inclina légèrement devant elle. Il commençait à en avoir assez de courber l’échine devant tout le monde, mais il se devait de le supporter. Encore un peu. Bientôt, ce serait devant lui que tous s’inclineraient, il s’en faisait la promesse. Et sa mère y veillerait-elle aussi. En tout cas, il ne pensait pas qu’elle serait aussi enchantée, si elle était consciente de toute la vérité qui planait autour d’elle, sans qu’elle ne s’en doute.

"Dites-moi, de quel chevalier êtes-vous l'écuyer ? Cela vous semblera sans doute étrange, mais j'ai le sentiment que vous m'êtes familier."

Ce n’était pas très flatteur pour lui, qu’elle ressente cette familiarité en sa présence, si cela devait insinuer qu’il ressemblait à Arthur. Il n’avait aucune envie de ressembler à son père, il voulait davantage ressembler à sa mère, qu’à sa mère. D’Arthur, il ne voulait que son trône, et sa tête, rien d’autre. Néanmoins, il ne fallait pas que la reine finisse par faire le rapprochement, mais Mordred ne pouvait pas vraiment l’éloigner comme il le voudrait. Parce qu’il n’était pas encore été attribué à un chevalier en particulier, même s’il espérait que ce serait bientôt le cas au sujet du roi.

« Je ne suis pour le moment l’écuyer de personne majesté. Je ne sais pas si je dois me sentir flatté par vos propos ma reine, seulement, je ne sais pas d’où cela peut venir. J’admets vous avoir déjà croisé, mais je doute que vous ayez fait attention à moi. »

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeMer 21 Oct - 21:49

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La reine était assez étonnée d'apprendre que Mordred n'était l'écuyer d'aucun chevalier. Cela devait signifier qu'il n'était pas à Camelot depuis longtemps, sans quoi, il aurait sans doute déjà eu un chevalier à qui être affilié, et ce n'était pas les propositions qui manquaient autour de la table ronde. Mais s'il était nouveau, pourquoi ce sentiment de familiarité ? Etait-il vraiment possible qu'elle l'ait déjà croisé auparavant ? Cela semblait tout de même peu probable.

Guenièvre était une physionomiste, elle oubliait rarement un visage, s'ils avaient dû se croiser, ne serait-ce que brièvement, elle voulait croire qu'elle s'en serait souvenue. Non, sans doute ne lui faisait-il que penser à quelqu'un qu'elle avait rencontré sans qu'il s'agisse de lui. Elle n'avait pas tant le sentiment de l'avoir déjà vu que de reconnaître en lui quelque chose qu'elle connaissait, et c'était à vrai dire assez troublant, d'autant qu'elle était définitivement incapable de mettre exactement le doigt sur ce qui la taraudait plus précisément et demeurait incertaine dans ce qu'elle ressentait, consciente que c'était stupide et qu'elle ferait mieux de reléguer cette pensée au second plan.

Le jeune écuyer lui apprit donc que si, ils s'étaient déjà croisés, et cela devait donc venir de là. Elle avait sans doute seulement été trop préoccupée, comme cela lui arrivait bien trop ces derniers temps, pour savoir arrêter ses pensées sur ce jeune homme. Elle avait presque envie de s'en excuser, parce qu'elle était sans doute passée pour méprisante, mais au fond, elle n'avait rien fait de mal. Elle était reine, il était normal qu'elle ne s'attarde pas à dévisager tous les gens du peuple. Pour cela, ils devaient de toute évidence attiser sa curiosité, comme parvenait très bien à le faire son jeune interlocuteur.


"Ce ne doit être qu'une simple impression, alors", répondit Guenièvre. Elle n'allait pas insister pour rien et allait garder ce vague sentiment de familiarité pour elle, puisque visiblement, il ne reposait finalement sur rien. "Depuis combien de temps êtes-vous à Camelot ? Même si, comme vous le dites, nous nous sommes déjà croisés, je veux tout de même croire que vous êtes des nôtres depuis peu, ai-je bien raison ?"

Peut-être qu'elle se fourvoyait totalement et qu'il faisait partie de son paysage depuis toujours. Ce serait relativement honteux, mais... parfois, elle pensait de travers.
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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeMer 6 Jan - 16:14

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Mordred n’était pas inquiet que la reine ressente un sentiment de familiarité en le voyant. Parce que même s’il ressemblait à Arthur, à Morgane, ou aux deux, jamais elle ne ferait la connexion, parce que jamais elle ne pourrait imaginer que les deux aient eu un enfant. Alors il n’y avait aucune raison de s’affoler, elle finirait bien par oublier cela, ou bien par ne plus y penser. Ce n’était pas comme s’ils allaient se voir souvent, du moins, pour le moment ce n’était pas prévu.

Il ne savait pas encore si la reine pourrait lui servir à quelque chose dans son projet, mais il était toujours bon d’avoir des relations haut placées. Et puis, si elle le prenait en affection, cela pourrait accélérer les choses vis-à-vis d’Arthur. Mordred ne serait pas déçu que les choses aillent plus vite que prévues. Il savait qu’il devait s’armer de prudence, et qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Que s’il fût découvert, c’en serait fini, et il lui serait bien plus compliqué de tuer Arthur, et de prendre sa place, mais il comptait aussi sur sa mère, pour qu’elle lui dise quoi faire. Elle saurait peut-être, si la reine pouvait représenter une bonne chose.

"Ce ne doit être qu'une simple impression, alors. Depuis combien de temps êtes-vous à Camelot ? Même si, comme vous le dites, nous nous sommes déjà croisés, je veux tout de même croire que vous êtes des nôtres depuis peu, ai-je bien raison ?"

Elle avait raison, Mordred était arrivé il y a peu à Camelot. Il avait attendu d’avoir ses dix-huit ans, pour que son père accepte de le laisser partir, et ça n’avait pas été simple. Il n’était là que depuis peu, et pourtant, il avait l’impression qu’une vie était passée depuis son arrivée. Il n’était plus du tout la même personne. Avant, il rêvait juste d’être chevalier, il était quelqu’un d’assez ouvert, et optimiste. Puis il avait appris la vérité, et sa personnalité avait quelque peu changée, tout comme ses plans d’ailleurs. Evidemment, il ne pouvait rien en révéler à son interlocutrice, mais ça ne changeait rien au fait qu’effectivement, il n’était pas là depuis longtemps.

« Oui Majesté, vous avez raison. Je suis arrivé il y a peu, en fait, j’ai attendu d’avoir dix-huit ans pour venir à Camelot, dans l’espoir d’être chevalier. Je viens d’un petit village, assez loin du château. »

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeMar 23 Fév - 22:12

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Donc il n'y avait en effet aucune chance pour que le chemin de la reine ait déjà croisé celui de ce jeune homme puisque ce dernier était fraîchement débarqué à Camelot. C'était étrange, tout de même, malgré tout ce qu'il lui disait, elle continuait à avoir cette impression particulière et assez désagréable parce qu'elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, que ce regard, ces expressions, cette voix lui étaient familiers. Il devait juste ressembler très fort à une personne qu'elle connaissait.

Mais donc, ce jeune homme avait attendu d'atteindre ses dix-huit ans pour rejoindre Camelot. Il ne devait effectivement pas être beaucoup plus âgé que ces dix-huit ans. Il y avait en lui tous les signes de la jeunesse. Il était à l'évidence ambitieux puisqu'il tenait à devenir chevalier un jour. Autant dire que la route serait longue pour y parvenir. Afin d'être adoubé par le roi Arthur, il fallait se distinguer par des hauts exploits, par des faits d'armes exceptionnels. Cela viendrait peut-être, quand le jeune homme cesserait d'être un anonyme. Mais se rapprocher du château était en effet une bonne manière de procéder. Si son intention était d'attirer l'attention de la royauté, mieux valait en être proche, en fin de compte.


"De quel village ? De quelle, région, plutôt ? Je n'en aurais peut-être jamais entendu parler, et j'espère que vous pardonnerez ma curiosité, mais j'aimerais en apprendre plus, votre situation me rend curieuse."

Elle devrait ne pas poser plus de question. Ce jeune homme n'était jamais qu'un simple écuyer sans histoire. Elle était, mine de rien, intriguée par ce jeune homme qui s'adressait à la royauté avec une aisance qui ne correspondait pas à beaucoup de personnes. Elle était curieuse, véritablement, de la situation de ce jeune homme. Peut-être qu'en vérité, il n'y avait rien à apprendre de lui, mais dans tous les cas, elle n'avait pas grand-chose de mieux à faire, elle avait du temps à lui consacrer, alors pourquoi pas.

"Vous savez, il y aura fort à faire si vous escomptez devenir chevalier."

Elle se doutait bien du fait que son interlocuteur savait déjà tout cela, mais elle se permettait d'en parler malgré tout.


"Mais l'ambition est une première vertu."
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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeSam 26 Juin - 22:17

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Mordred ne s’inquiétait pas du tout du fait que la reine cherchait à retrouver où elle avait pu le croiser. Il n’était pas surpris qu’elle le trouve familier, après tout, il avait probablement les traits de deux personnes qu’elle connaissait, dont l’une était son époux. Arthur n’avait pas été perturbé de son côté, alors il jugeait qu’il devait probablement plus ressembler à son père qu’à sa mère physiquement. Mais quoiqu’il en soit, il n’y avait aucune chance pour que Guenièvre comprendre, parce qu’elle n’imaginerait jamais que son époux ait pu coucher avec sa propre sœur. Ni même la tromper, car disait-on, le couple royal était très amoureux, et très soudé.

Quoiqu’il en soit, elle pouvait toujours chercher au fond de sa mémoire, rien ne lui viendrait, à moins qu’elle ne songe à l’impensable, mais il y avait peu de chances. Il était peut-être présomptueux de sa part de penser cela, mais il avait acquis une certaine arrogance depuis qu’il avait retrouvé sa mère. Il avait beaucoup changé depuis son arrivée, Morgane n’avait pas fait grand-chose pour cela, mais il est vrai qu’il avait calqué beaucoup de son attitude, assez instinctivement, et sans s’en rendre compte.

"De quel village ? De quelle, région, plutôt ? Je n'en aurais peut-être jamais entendu parler, et j'espère que vous pardonnerez ma curiosité, mais j'aimerais en apprendre plus, votre situation me rend curieuse. Vous savez, il y aura fort à faire si vous escomptez devenir chevalier. Mais l'ambition est une première vertu."

Décidément, elle semblait réellement intéressée. Ce qui le surprenait un peu. Il n’était qu’un écuyer parmi tant d’autres, et elle était la reine. Elle avait probablement mieux à faire que de se renseigner sur lui. Ou alors non peut-être, et tentait juge d’occuper son ennui. Ça ne dérangeait pas Mordred de converser avec elle, puisque cette entrevue pourrait peut-être l’aider dans son projet. S’il arrivait à se rapprocher de la reine, de quelle que manière que ce soit, cela pourrait toujours être un plus, il le gardait à l’esprit.

« Je vous pardonne majesté, je suis au contraire honoré de l’intérêt que vous me portez. Mon village est situé dans la région de Quéléwiq, je ne pense pas que vous connaissiez, c’est vraiment excentré par rapport à Camelot. Je sais bien que la route ne sera pas facile, et que j’aurai bien des épreuves à affronter, mais je me ferai mon possible pour m’en montrer digne. »

En attendant d’avoir mieux, comme le trône.

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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeVen 3 Sep - 23:41

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En vérité, Guenièvre trouvait assez grossier le "je vous pardonne" que lui adressait son jeune interlocuteur, question d'éducation. Si elle demandait naturellement pardon, elle attendait presque intuitivement qu'on lui assure qu'elle n'avait pas le moins du monde à se faire pardonner quoi que ce soit, car son titre exigeait quoi qu'il en soit qu'on lui réponde et qu'on ne lui tienne pas rigueur de ses actes et de ses propos. Pour autant, c'est elle qui ne tiendrait pas rigueur à son interlocuteur de ses actes et de ses propos. Elle y voyait davantage une charmante maladresse que quoi que ce soit d'autre, et ce serait presque assez rafraichissant, en réalité.

Dans tous les cas, elle l'interrogeait, elle se permettait une indiscrétion que son statut tout particulier paraissait très logiquement lui accorder légitimement. Et elle l'écouta donc très attentivement lui parler de l'endroit duquel le jeune homme venait. Il avait raison de penser qu'elle ne connaissait pas le village duquel il était originaire, même la région qu'il évoquait ne lui était pas coutumière. Un comble, pour l'épouse d'un monarque, d'avoir des lacunes en matière de géographie d'un territoire sur lequel son mari gouvernait pourtant, mais si elle tentait de s'intéresser à la politique, elle ne pourrait pas prétendre que certaines des subtilités de cette dernière ne lui échappaient pas. Certaines lui échappaient réellement complètement.


"Qu'est-ce qui vous motive à vouloir devenir chevalier, exactement ?"
demanda-t-elle ensuite après que Mordred lui ait fait part de sa volonté de fer et de sa détermination.

C'étaient bien là deux qualités qui étaient largement attendues de la part de chevaliers de la table ronde, mais cela ne justifiait pas réellement ses motivations. Pas que certaines ne soient pas évidentes, mais il y avait toujours quelque chose d'intéressant dans le fait de tendre l'oreille aux ambitions des uns et des autres : certains s'engageaient dans l'espoir de changer le monde, d'autres pour rencontrer la gloire et rentrer dans l'histoire, d'autres encore parce que leur dévotion envers le roi et la Couronne étaient sans bornes, et d'autres parfois encore avaient leurs raisons beaucoup plus personnelles, qui n'étaient pas toujours les plus reluisantes mais pouvaient bien souvent être, en revanche, les plus passionnantes. C'était à celles-ci que Guenièvre s'intéressait plus particulièrement.
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Message#Sujet: Re: Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred   Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère | Guenièvre & Mordred I_icon_minitimeMar 22 Fév - 17:11

Belle-mère, fût-elle de sucre, est amère
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Mordred était tout de même étonné que la reine perde autant de temps à parler avec un simple petit écuyer qui n’avait rien de noble, du moins de manière officielle. Le sang de Pendragon coulait tout de même dans ses veines. Mais elle n’en avait aucune idée. Il se demandait tout de même si c’était ça qui la poussait à lui parler, si elle ressentait quelque chose de particulier émaner de lui, quelque chose de familier, en plus du physique. Mais quoi que ce fut, c’était tout de même très flatteur pour Mordred, et il n’en fallait pas beaucoup, pour nourrir son ego déjà bien imposant. Sa mère avait beaucoup aidé à son développement, Mordred avait radicalement changé, depuis sa rencontre avec Morgane, et la connaissance de toute la vérité autour de sa naissance. Enfin, celle que sa mère lui avait dite.

Mais puisqu’il avait l’attention de la reine, il allait faire en sorte de la garder. Elle voulait en savoir plus sur lui, apprendre à le connaître… il allait donc lui donner de la matière, et jouer le rôle du petit enfin excentré de son village de paysans, qui a pour rêve de devenir chevalier. Cela avait été le cas, avant qu’il ne mette les pieds à Camelot, mais maintenant, ses ambitions étaient autres, et beaucoup plus poussées. Il ne voulait plus servir Arthur par les armes, il voulait son trône et son royaume.

"Qu'est-ce qui vous motive à vouloir devenir chevalier, exactement ?"

Au début, il avait voulu s’élever de sa condition de paysan. Il avait voulu devenir quelqu’un, et il avait toujours été bercé par ces histoires de chevaliers, revenant couronnés de gloire et de succès, inspirant les troubadours à écrire des chants sur eux et puis, il avait également eu l’envie de rendre fier son père. Il l’avait élevé seul, et avait toujours veillé à ce qu’il ne manque de rien, du mieux qu’il avait pu, alors Mordred avait voulu faire quelque chose. Mais aujourd’hui, tout avait changé, il avait perdu toutes ces motivations-là, pour d’autres bien plus sombres, telles que la vengeance et l’orgueil.

« Je pense que c’est surtout un rêve d’enfant. Mon père me racontait beaucoup de ces histoires de chevaliers, et je me suis dit, que je pourrai peut-être faire partie de ces histoires. Mais aussi, j’ai envie de pouvoir le rendre fier. Il m’a recueilli, il m’a élevé tout seul, sans que rien ne l’y oblige, alors, j’aimerais faire en sorte qu’il ne regrette pas son geste. »

black pumpkin
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