Edwin aimait le royaume de Gorre, ce vaste royaume mystérieux et peu accessible, ou jadis son cher ami Méléagant avait connu quelques noirs moments, comme disaient les récits qu’il n’écoutait que d’une oreille (pour sitôt les oublier, il était beaucoup de choses, Edwin, mais pas commère… du moins pas lorsqu’il connaissait personnellement le concerné et que celui-ci lui avait sauvé la vie au dépend de la sienne… Sinon comme tout le monde, il aimait mettre la dent sur quelques ragots croustillants, il ne pouvait littéralement pas mentir sur le sujet). Royaume de mystères, donc, qui était à la hauteur de la reine qui y siégeait. Dès qu’il passait près des frontières de Gorre, et que ses quêtes le lui permettaient, il ne manquait pas l’occasion de se rendre à la capitale pour aller payer ses respects à Dame Morgane, quitte à faire un grand détour pour cela. Bien qu’il soit un Chevalier de la Table Ronde, et entièrement fidèle à Arthur, Edwin restait… Particulier. Il était un être un peu à part, qui tenait à son indépendance et à sa liberté, qui ne pouvait pas être enchaîné même par le devoir. C’est pour cela qu’il n’avait aucun problème à voyager avec un chevalier noir, encore moins à galoper jusqu’aux portes du château de Bade pour visiter une vieille amie, qui lui était plus semblable que tous les autres habitants de cette terre, qu’ils soient magiques ou non.
Il avait laissé Murtagh camper dans une forêt non loin du pont immergé qu’Edwin affectionnait. Il continuait de s’extasier devant toutes les merveilles de ce monde comme un enfant qui n’en avait jamais fini d’apprendre, et traverser le pont sous l’eau était toujours une expérience qu’il adorait, au grand dam de son frère, qui déplorait son comportement enfantin… Cela ne l’empêchait pas de continuer et de galoper-gambader jusqu’au château où il est invité à patienter pendant qu’on va prévenir la reine de son arrivée, et en attendant qu’elle accepte de le recevoir. Ce qui lui laisse le temps de se dévêtir de sa lourde armure avec l’aide d’un serviteur. Et qu’enfin, on l’emmène jusqu’à la Fée.
« Morgane ! » Il s’exclame avec gaieté, voyant chaque rencontre avec la puissante fée comme un véritable délice. Edwin en oublie le titre, il les oubliait souvent, car la noblesse de titre n’avait toujours aucun sens, pour lui, enfant sauvage des forêts. Qu’était-elle, face à la noblesse de cœur ? Le vaillant Perceval valait mieux que bien des rois. Même le jeune Mordred, bien qu’un peu farouche et caractériel, avait du courage à revendre, plus que certains grands chevaliers (et ces yeux, par Merlin). Morgane n’était pas dame, ni reine pour lui, elle était Fée, elle était exceptionnelle. « Mon cœur se rempli de joie de te revoir après tout ce temps, chère Morgane. » il annonce avec sincérité et son éclat habituel, et s’approche sans attendre pour déposer sur la chevelure d’ébène de la ténébreuse dame une couronne de fleurs, présent qui ferait sûrement rire tous ces humains qui ne comprenaient toujours pas les lubies d’Edwin. Mais il savait que Morgane comprendrait, car les couronnes de fleurs faisaient partie de leur histoire commune... Et aussi qu'il n'accordait aucune valeur ni aux joyaux, ni aux parures, ni aux pièces d'or. Pour lui une fleur, magique d'autant plus, valait tous les trésors du monde. « Fleurs de cerisier et belle-dame, belladonna. Mes respects pour ma Fée préférée. J’ose espérer avoir droit à un baiser pour ma peine ? » Plante maudite, empoisonnée pour beaucoup, plante incomprise aux propriétés magiques très puissantes, la belladonna, ou mandragore, ou la cerise du diable, comme les incultes l’appelaient, était tout à fait représentative de Morgane à ses yeux.
Il éprouvait beaucoup de respect pour Urien, bien sûr, de par ses accomplissements d’ancien chevalier. Mais pour Dame Morgane, plus encore. Il l’avait connue alors qu’il n’était qu’un enfant-fée sans conscience du monde extérieur, un enfant sauvage des forêts, gambadant, grimpant, s’amusant sans réelle conséquence dans le royaume de la magie, séparé du monde. Sa rencontre avec Morgane avait été l’un des plus grands événements de sa vie, amenant un vent de changement et d’exotisme. Il était déjà curieux, mais elle lui avait ouvert de nouvelles possibilités, en lui contant le monde extérieur en échange de faveurs données avec enthousiasme par le jeune Edwin. Il n’était qu’un enfant, et elle déjà une femme, mais il l’avait considérée comme son amie, elle qui de nature était proche de l’étrange demi-fée. Lorsqu’elle était partie… Edwin l’avait très mal vécu, triste et, pour la première fois, avait connu des sentiments plus sombres comme la mélancolie et l’envie. Autant dire que Morgane était la première qu’il était allé retrouver, lorsqu’il s’était rendu à Camelot. Et que, depuis, il ne manquait jamais l’occasion de la saluer et discuter avec celle qui avait maintenant beaucoup plus de connaissances magiques que le prince déraciné.
rien lui en faisait bien assez le reproche (mais quels prétextes ne trouverait-il pas pour l'accabler d'une manière ou d'une autre... ce dont elle ne pouvait entièrement le blâmer, mauvaise foi mise de côté, ceci étant dit, car elle-même n'oubliait jamais la moindre occasion de remettre en question et la puissance et l'autorité de son époux) : trop rares étaient les moments qu'elle passait dans ce qui étaient pourtant ses terres, et dont il fallait bien qu'elle assure la gouvernance. Elle trouvait toujours le moindre prétexte pour se rendre à Camelot. Ce n'était pas caprice de sa part, ce n'était que stratégie. A l'épicentre de tous les phénomènes, elle gardait le contrôle, c'était aussi simple que ça. Et à présent, Mordred se trouvait à Camelot. Et ça aussi, c'était aussi simple que cela.
En somme, trouver Morgane à Gorre n'était pas une affaire assurée d'avance, mais en l'occurrence, elle s'y trouvait bel et bien, à plus forte raison qu'elle assurait l'attendance en l'absence de son époux, parti en mission elle ne savait où, sans doute dans un trou perdu au milieu de nulle part, toujours dans l'espoir de retrouver cette chimère après laquelle Arthur s'échinait à faire courir ses chevaliers plutôt que de leur confier des responsabilités d'une autre importance.
Et elle s'ennuyait mortellement, ici, faut-il le dire. Sa seule satisfaction en ce domaine était la position de pouvoir qui lui revenait d'office... insuffisante pour entièrement la satisfaire. Néanmoins, son quotidien se révélerait plus animé aujourd'hui, puisqu'une visite singulière devait lui convoquer une saveur légèrement différente.
Le sentiment que Morgane avait pour Edwin était mitigé. Morgane ne pourrait entièrement affirmer qu'elle l'appréciait, il remplirait même plus d'un critère qui devraient exciter sa détestation... mais elle ne le détestait pas. Leur passé commun, et ce qu'elle savait lui devoir avait fait naître en elle une sorte d'attachement qui luttait contre le caractère de cet homme loin d'être compatible sur le papier en caractère avec elle... Mais en soi, personne ou presque ne savait rentrer dans les bonnes grâces de Morgane en dépit de ce qu'elle prétendait.
Ce fut avec bonhomie qu'il s'adressa à elle, et elle ne le reprit pas comme elle aurait pu le faire avec d'autres, comme elle le laissa déposer sur sa tête cette couronne de fleurs que d'aucuns auraient trouvé ridicule sans en comprendre l'exact signification.
-Je ne suis pas certaine que tu le mérites, répondit Morgane dans un sourire qui coupait court à tout éventuel reproche. Assure-moi que tu viens en ami, et sans rien me réclamer, et tu auras ton baiser.
Edwin pose sa main droite sur son cœur à la réponse de Morgane, mimant la douleur qu’elle doute de ses intentions et s’imagine qu’il soit là pour autre chose que simple envie. Ce qui aurait pu être possible, bien entendu, il était un Chevalier de la Table Ronde et sa vie répondait à ces préceptes, à une hiérarchie spécifique. Malgré tout il lui arrivait encore de faire certaines choses parce qu’il le voulait et pas parce que cela était nécessaire. Edwin ne voulait pas être arraché à sa propre personne, perdre ce qui le caractérisait et faisait de lui un être singulier simplement sous le principe d’être un chevalier. Il était un chevalier, mais aussi un homme, et une fée. Il était un chevalier mais cela ne le définissait pas entièrement. C’était ce qu’il pouvait reprocher à certain de ses compagnons d’armes, comme Perceval. Il éprouvait le plus grand respect et la plus grande affection pour son mentor, mais il fallait avouer que, parfois, il se perdait sous son titre et sous les attentes que les autres avaient de lui. Perceval était un grand homme qui n’avait pas de vie hors de l’ordre. Edwin voulait être un grand homme, qui rendait fier sa mère et son roi, mais il voulait être lui-même aussi.
« Je n’ai aucune preuve de ma bonne foi, seulement ma parole. » Edwin incline légèrement la tête, sourire lumineux et respect non feint, malgré tout teinté d’une pointe de joyeuse provocation. Sa parole qui ne pouvait être brisée, jamais, mais cela n’était pas une confidence qu’il donnait à tout va. Le cadeau de sa mère était à double-tranchant, même Edwin et sa vision naïve arrivait à le voir. « Je jure que nul ne m’a envoyé, ni le Roi, ni personne. Cette quête pour gagner ton baiser est mienne, et seulement mienne. » Il attrape délicatement la main de Morgane. Edwin était toujours à la recherche de contacts physiques, il avait beaucoup de mal à garder ses distances avec qui que ce soit. « Je n’ai rien à te réclamer, au contraire, c’est moi qui t’apporte, présent et vent de fraîcheur. Comme l'ami que je suis et que j'ai toujours été. Je pense que la cour de Gorre n’est pas aussi trépidante que celle de Camelot, je me trompe ? »
Edwin aimait Camelot, et, semblait-il, Morgane aussi. Il ne pouvait pas se plaindre de voir trop rarement la Dame, sauf lorsqu’elle se rendait à Gorre, mais la plupart du temps elle se trouvait à la capitale où siégeaient les Chevaliers. Elle devait s’ennuyer, ici, et il espérait justement que sa visite impromptue lui fasse plaisir. Edwin se considérait comme étant proche de Morgane, il ne pouvait s’empêcher d’apprécier sa compagnie et d’essayer de gagner son approbation. Il pouvait comprendre Yvain, lorsqu’il venait le voir pour lui demander des conseils pour se rapprocher de sa mère. Il n’était pas aisé, de plaire à la Fée, loin de là.
a réponse d'Edwin était, disons, satisfaisante, tout du moins à la hauteur de sa personne et du caractère que Morgane lui connaissait. Elle ne savait pas si son tempérament l'amusait ou si elle avait su se convaincre que c'était le cas, mais le petit numéro qu'il lui adressait, dans tous les cas, la divertissait suffisamment pour qu'elle taise toute remarque acerbe qu'elle aurait pu envisager de lui adresser. A quoi bon ? Elle avait enfin l'occasion de s'amuser un peu et de passer le temps d'une manière qui ne suscite pas son ennui à sa seule évocation, il serait tout de même plus que dommage de s'en priver, après tout.
Edwin n'avait bien évidemment rien besoin de jurer, Morgane se méfiait naturellement de tous ceux qui se présentaient à sa porte, question d'instinct de survie, mais il n'envisageait pas un tel comportement à l'adresse de son interlocuteur, ni de telles suspicions. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il avait mieux à faire la concernant que de s'amuser à la trahir ou quoi que ce soit d'autre du même goût.
-Je pourrais difficilement te contredire, admit Morgane quand Edwin lui fit remarquer qu'il venait avant tout lui apporter un peu de fraîcheur et de divertissement, deux choses qui lui manquaient terriblement à Gorre.
C'était la pure vérité, en effet. Morgane ne revenait jamais de gaieté de coeur en ces terres. Elle préférait, et de bien loin, le temps qu'elle pouvait passer à Camelot, l'épicentre de tout, là où tout était né ou presque. Là où tout s'effondrerait un jour.
-Mais je suis très difficile à désennuyer, tu dois le savoir également, ajouta-t-elle alors simplement, plus par défi que parce que c'était là quelque chose de vraiment sincère. Morgane savait palier à l'ennui... Rarement de façon très protocolaire, mais elle avait, disons, ses méthodes. Cela dit, elle se doutait bien que ses méthodes ne devaient pas avoir grand-chose à voir avec celles d'Edwin... Non, elle ne s'en doutait pas, elle le savait de source sûre. Elle le connaissait tout de même depuis suffisamment longtemps pour en avoir acquis la pleine et entière certitude. Alors je t'écoute, que comptes-tu faire pour rendre mon quotidien plus trépidant ?
Elle lui laissait carte blanche, et surtout elle était curieuse. Elle se sentait entièrement d'humeur à se laisser surprendre, pour tout dire. alors Edwin pouvait bien s'en donner l'occasion, elle ne l'empêcherait pas.
Edwin pouvait comprendre Morgane, ou tout du moins, essayer. Même si s’imaginer à la place d’une dame n’était pas exactement dans ses cordes –porter des robes, faire joli, tenir une maison… un cauchemar- il compatissait. Être Chevalier lui permettait de faire partie d’une communauté, d’une véritable alliance mais aussi, et surtout d’être sur les routes, de voir le monde, de défendre la veuve et l’orphelin… Dans tous les cas, il ne s’ennuyait jamais, lui, et il aurait aimé que cela puisse aussi être le cas pour Morgane.
« Ceci ne m’est pas inconnu, en effet. Quel digne défi tu me lances là, Dame Morgane ! » S’exclame-t-il avec une pointe d’humour, se reportant toujours à la légèreté, bien plus simple que de montrer des émotions plus profondes, comme une légère appréhension. Edwin avait toujours regardé Morgane avec de grands yeux émerveillés, et avait fait en sorte qu’elle le lui rende, qu’elle soit prise d’admiration devant son monde à lui, devant ses frasques et ses présents futiles et son éternelle joie de vivre. Il savait qu’il n’était pas aisé de plaire à la Fée, mais aussi était intimement convaincu qu’elle l’appréciait et qu’il trouverait toujours moyen de ne pas lui sembler inintéressant.
« Je pourrais danser et chanter pour rompre la monotonie de cette affreusement silencieuse pièce. » Commence-t-il, enjoué. Ce ne serait pas la première fois, après tout. « Ou je pourrais commencer par te parler de la prochaine génération de chevaliers de la table ronde, et surtout de l’un d’entre eux, qui doit maintenant s’imaginer qu’il compte s’engager dans un ordre d’ivres. « Le conte de la décadence de l’ordre des chevaliers de la table ronde. » Edwin aimait conter les histoires, il aimait aussi penser qu’il était doué pour le faire, peut-être pas autant qu’un barde, mais suffisamment pour ne pas faire bailler d’ennui ses interlocuteurs. Et, il avait moult anecdotes faites pour faire rire. Rien ne le satisfaisait plus que voir sourires et éclats de rires naître chez ceux avec qui il s'entretenait. « Le jour ou Mordred, l’écuyer aux yeux de ciel et à la langue fourchue, manqua de peu d’assassiner le chevalier Edwin d’un coup de fourche ; le jour ou Edwin, le chevalier des fées, s’éveilla en sursaut sous l’attaque d’une fourche ennemie. » Il secoue la tête avec un petit sourire affectueux. Une histoire un peu rocambolesque, il fallait avouer, mais il avait de son côté un très bon souvenir. Mordred, avec sa dangereuse insolence, sortait du lot. « L’expression sur son visage, lorsque je suis sorti du foin, encore hébété par ma nuit d’ivresse, est mémorable. Morgane, je crois qu’il pense sincèrement, par ma faute, que nous sommes de petite vertu et petite morale. Qui sait, dans mille ans, je serais devenu légende. » Conte-t-il avec un ton vivant et un visage expressif, sans quitter des yeux Morgane. Qu'il doive un peu s'humilier, pour l'amuser, était un sacrifice qu'il ferait sans hésiter. Edwin était humble et honnête, même avec lui-même. Il savait que son comportement n'était pas toujours très digne, tant que Morgane ne le jugeait pas durement pour cela.
black pumpkin
Morgane de Gorre
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#Sujet: Re: Belladonna - MorganeMar 14 Mai - 18:44
Belladonna
M
organe était totalement sincère dans son propos (oui, il lui arrivait de l'être, et bien souvent envers ceux auprès de auxquels on s'attendrait qu'elle mente le plus), elle attendait vraiment qu'il la divertisse, et écoutait donc attentivement ce qu'il avait à lui répondre. Elle savait qu'Edwin ne manquait pas d'imagination. Il devrait trouver matière à la réjouir ou en tout cas à la faire sourire, n'est-ce pas ? Il possédait ce don dont peu d'autres pouvaient se vanter de leur côté, alors elle comptait bien le voir le mettre à profit. Le connaissant, ce ne devrait pas être une épreuve pour lui.
En effet, il pourrait chanter et danser, et Morgane savait qu'il s'en sortait très bien dans un domaine comme dans l'autre, mais elle n'avait pas réellement envie de l'écouter pousser la chansonnette, elle serait bien plus enthousiasmée par quelques potins que pas une sérénade, et il eut l'air de le comprendre car il reprit très vite la parole. Il évoqua les chevaliers de la table ronde, ou sa prochaine génération, précisa-t-il, et voilà qui, de toute évidence, l'intéressait bien davantage. Elle s'apprêta à dire quelque chose, mais ce fut au même moment qu'Edwin prononça un nom familier.
Il lui parla de Mordred, et d'une rencontre qui de toute évidence avait été mouvementée. dès l'instant où Edwin prononça le nom de son fils, de la chair de sa chair, Morgane se retrouva dans l'incapacité totale d'entendre quoi que ce soit de plus. Ou du moins, elle n'avait plus envie de s'intéresser à quoi que ce soit d'autre, il serait définitivement plus exact de le formuler ainsi.
-Tu l'es déjà, répondit Morgane d'un ton presqu'indifférent quand Edwin affirma qu'un jour, il deviendrait une légende. Sur le ton de l'humour, bien entendu. Oh, en soi, l'anecdote ne manquait pas d'être véritablement amusante. Mais la nature de l'un de ses principaux protagonistes faisait que, loin de rire aux éclats, Morgane se permettait avant tout d'être très curieuse. Que s'est-il passé ensuite ? Vous vous êtes parlés ?
Le sujet de Mordred était l'un des seuls (avec celui d'Arthur, qui avait le mérite de brasser pas mal d'autres dans la foulée) susceptibles de l'intéresser. Et elle ne prenait pas réellement la peine de s'en cacher, à l'heure actuelle.
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